Conférence réalisée par Didier PARIS

Mardi 26 mars 2024

QUELLES SONT LES SIMILITUDES ENTRE TERRITOIRES, VILLES… ET CYCLE DE VIE ?

 

L’être humain

Le territoire

La ville

Sa naissance  

La constitution/ la formation d’un territoire

Différence : souvent progressive

Fondation (souvent décision politique) / formation (progressive) d’une ville

Le développement de l’être humain, sa croissance, sa jeunesse

Développement, croissance (économie, démographie…)

Développement, croissance (économie, démographie…)

 

L’âge mûr

Consolidation/stabilisation (institutions, frontières, économie, démographie

Consolidation/stabilisation (institutions, limites…)

Le déclin (maladies…)

Déclin, crise économique, démographique, et ses conséquences sociales

Déclin, crise économique, démographique, et ses conséquences sociales

La mort (inéluctable)

Crises climatiques extrêmes, guerre nucléaire, disparition de l’humanité/civilisation…

L’espace géographique qui constitue un territoire reste disponible, mais le territoire peut se recomposer.

Crises climatiques extrêmes, guerre nucléaire, disparition de l’humanité/civilisation…, explosion volcanique -cités perdues : Machu Picchu – ruines ; Pompéi…

A part ça la ville s’inscrit dans le temps long

 Le territoire est plus qu’un périmètre. Comment définir un territoire ?

  1. REGARDER LA NOTION DE TERRITOIRE ET LA RELATION ENTRE TERRITOIRE ET VILLE
  • Un territoire est tout à la fois :
  • Une géographie physique, constituée sur un temps historique, avec un apport culturel, économique, industriel, politique, sociétal…
  • Il est doté de ressources : commerciales, humaines, agricoles
  • Il est ouvert car intégré dans un système (ex : la Pévèle dans le système métropolitain lillois)

 

  • Les villes sont les polarités qui structurent le territoire (pôle d’emploi, de commerce, de service…)

  1. LES VILLES S’INSCRIVENT DANS UNE HISTOIRE…

 

Dans la Grèce antique : Hippodamos de Milet avec ses rues rectilignes et larges à angle droit, la ville romaine également, sont très différentes de la civilisation occidentale…

Au Moyen-âge les nouvelles villes ne sont pas planifiées mais spontanées (exemple Lille en lien avec le commerce – port…), et se forment à partir d’agglomérats de logements.

A la Renaissance il y a une réflexion sur les « belles » villes. On parle d’Art urbain, pas encore d’urbanisme. Les villes occidentales tendent à s’inspirer des civilisations grecques et romaines.

Après la Renaissance, la ville classique propose la « composition urbaine » avec le tracé des jardins avec des formes géométriques, mais il s’agit là encore du « fait du prince » ce n’est pas planifié.

Au XIXe la croissance économique aboutit à la révolution industrielle. Paris sort de l’agglomérat du Moyen-âge pour avoir « mieux, beau, moderne ».

Le centre historique de Paris se présente à peu près sous le même aspect qu’au Moyen-Age : les rues y sont encore étroites, peu éclairées et insalubres.

Lors de son exil en Angleterre, Louis-Napoléon Bonaparte fut fortement impressi onné par les quartiers ouest de Londres. La reconstruction de la capitale anglaise à la suite du grand incendie de 1666 avait fait de cette ville une référence pour l’hygiène et l’urbanisme moderne. L’Empereur voulait faire de Paris une ville aussi prestigieuse que Londres : tel fut le point de départ de l’action du nouveau préfet.

Au milieu du XIXe siècle,

  • George Eugène HAUSSMANN travaille à la transformation de la ville sur elle-même.

On pourrait donner le nom de renouvellement urbain mais ce n’est pas encore ce vocabulaire qui est utilisé.

Haussmann souhaitait instaurer une politique facilitant l’écoulement des flux, aussi bien de population, de marchandises que d’air et d’eau, convaincu par les théories  hygiénistes héritées des Lumières et qui se sont diffusées à la suite de l’épidémie de choléra de 1832. Cette campagne fut intitulée « Paris embellie, Paris agrandie, Paris assainie ».

Haussmann a l’obsession de la ligne droite, ce que l’on a appelé le « culte de l’axe » au XIXe siècle ; on revient à ce qui se faisait dans l’antiquité, dans d’autres parties du monde.

La Casa Batlló d’Antoni Gaudíférencier
l'Eixample

Dans le même temps, à Barcelone, Antoni GAUDI travaille à marquer de façon durable l’architecture de la ville de Barcelone. Il constitue une « contribution créative exceptionnelle au développement de l’architecture et des techniques de construction »

Ildefons CERDA travaille, lui, sur le plan d’expansion de la ville de Barcelone. Lorsque le gouvernement espagnol de l’époque cède face à la pression foncière et permet la destruction des murs d’enceinte de Barcelone il est chargé par ce dernier de réaliser les plans d’expansion de la ville.

Les objectifs définis pour ce projet sont de concevoir la nouvelle partie de la ville comme un lieu vivable et pratique, en opposition avec la vieille ville intra-muros, qui est congestionnée, surchargée et propice aux épidémies (c’est à cette époque que l’on met en application les théories hygiénistes). Face à l’impossibilité de trouver des travaux existants appropriés au projet, il entreprend la création d’un projet novateur :

« L’Eixample » : un des dix districts de la ville de Barcelone.

Bien que ce ne soit pas le premier plan d’extension (plan d’extension d’Athènes, 1833) ni le premier plan en damier (plans des villes coloniales d’Amérique latine), le plan Cerdà innove par sa vision d’ensemble.

La Révolution industrielle

Va mettre en évidence deux forces d’extension :

  • Spontanée (comme au Moyen-âge)
  • A l’époque pour les personnes qui arrivent des campagnes c’est un mieux : les logements sont rationnels, efficaces, proches du lieu de travail (il n’y a pas encore de moyens de transports faciles pour les ouvriers).
familistère Guise
jardins ouvriers

  • QUELQUES PHILANTHROPES prennent conscience qu’il s’agit d’un vrai sujet social et vont faire des essais de nouveaux logements différents.

 

André GODIN : le familistère de Guise

Étymologiquement « établissement où plusieurs familles ou individus vivent ensemble dans une sorte de communauté et trouvent dans des magasins coopératifs ce qui leur est nécessaire », construit en s’inspirant du phalanstère de Charles Fourier, le familistère de Guise, situé dans la commune de Guise, dans le département de l’Aisne, voulu par l’industriel Jean-Baptiste André Godin pour l’hébergement de ses ouvriers, est un haut lieu de l’histoire économique et sociale des XIXe et XXe siècles.

Ebenezer HOWARD qui va inventer les cités jardins

Dans les divers cercles intellectuels qu’il fréquente, Howard entend beaucoup parler de la question du territoire. De nombreuses idées sont échangées concernant la propriété de la terre, sa nationalisation, sa taxation, sa valeur, ainsi que la misère urbaine.

Il a conscience des tentatives de regroupement communautaire mis en place par les industriels pour leurs employés.

La cité-jardin de Howard est définie par les principaux points suivants :

  • Une maîtrise publique du foncier (ce dernier appartient à la municipalité afin d’éviter la spéculation financière sur la terre) ;
  • La présence d’une ceinture agricole autour de la ville (pour l’alimenter en denrées) ;
  • Une densité relativement faible du bâti (environ 30 logements à l’hectare, bien que ce point ne soit jamais mentionné, mais seulement déduit) ;
  • La présence d’équipements publics situés au centre de la ville (parcs, galeries de commerces, lieux culturels) ;
  • La maîtrise des actions des entrepreneurs économiques sur l’espace urbain : Howard est un partisan de la liberté d’entreprendre tant que l’activité ne nuit pas à l’intérêt collectif. L’installation d’une entreprise est soumise à la validation des habitants.

Des penseurs comme Patrick GEDDES pour sortir des limites des villes et créer des entités plus larges que les paroisses en Angleterre donnera en France, plus tard, les intercommunalités. Il va concevoir l’essentiel de ses idées sur la planification urbaine. Lié à la justice sociale, l’urbanisme de Geddes vise toujours à faire contribuer activement les habitants à l’entretien, l’amélioration et la gestion de leur environnement.

 

A la fin du XIXe siècle, on assiste à une professionnalisation : les urbanistes !

Et une réflexion sur les HBM (habitation Bon Marché – ancêtre des HLM)

 

  • DES ARCHITECTES se penchent sur la question :

Tony GARNIER a la volonté de traduire dans l’espace urbain les rêves d’une société égalitaire et apaisée. Cette « Cité industrielle » de 35 000 habitants entièrement en béton armé et verre. Cette étude sépare les fonctions urbaines et rejette les activités industrielles, polluantes et sources de nuisances au loin, et au fond des vallées. Néanmoins, l’industrie est le point de départ de toute la conception de la cité pour Garnier, pour qui le travail est le fondement de l’organisation sociale. Ainsi, il situe et développe la ville en fonction de ce qui est utile à l’industrie.

L’apogée est atteint avec LE CORBUSIER et la charte d’Athènes pour une forme nouvelle de logements. Considéré comme un urbaniste totalitaire, Le Corbusier avait une pensée plus sociale si l’on regarde son projet dans son ensemble. Mais, après la guerre la volonté de reconstruire très vite a « oublié » le cadre de vie lié à ses constructions.

  • NAISSANCE DES ZUP

Une zone à urbaniser en priorité (ZUP), appelée plus précisément à l’origine « zone à urbaniser par priorité », est une procédure administrative d’urbanisme opérationnel afin de répondre à la demande croissante de logements. Les ZUP étaient destinées à permettre la création de quartiers nouveaux, avec leurs logements, mais également leurs commerces et leurs équipements.

Prenant la forme de grands ensembles, elles ont contribué à résorber les carences en logement, mais on considère généralement qu’elles n’ont pas permis la création de quartiers dynamiques.

Cependant, le modèle des grands ensembles montre rapidement ses limites. Alors que le programme des ZUP voulait éviter de créer des cités-dortoirs, les ZUP restent finalement des secteurs souvent très marqués par une architecture très standardisée avec une sur-représentation de l’habitat social. Compte tenu de ce constat, les ZUP sont remplacées par les Zones d’aménagement concerté (ZAC).

Décidées et mises en œuvre sous l’autorité du Préfet, les maires n’ont pas leur mot à dire sauf après la décentralisation de 1970 à 1980 ;

En effet, se développe à cette époque la politique des villes nouvelles avec cette fois-ci, l’ambition de créer de vraies villes, et pas seulement des quartiers aménagés.

La création de lotissements est rendue possible car les habitants ont accès à l’automobile et peuvent s’éloigner des entreprises. Les zones commerciales sont installées à l’écart des centres-villes. Le système urbain s’étale, le développement urbain se recentre sur le cœur des villes.

La métropolisation fait son apparition avec la loi de décentralisation de 1982 qui répond à un enjeu politique : on doit exister en Europe face aux grandes métropoles étrangères. Les maires reprennent la main.

Le Corbusier

  • LES GRANDS PROJETS URBAINS font leur apparition.

Ils sont situés près des gares pour garantir l’accès aux TGV. Une gouvernance métropolitaine s’appuie sur la société civile pour développer ce GPU en tenant compte des ressources, besoins (sports, universités…), portés par la dynamique entre acteurs de terrain et élus.

Les orientations urbaines : densification, diversification de l’habitat, mixité fonctionnelle, développement d’équipements, désenclavement

  • LES PRINCIPAUX OUTILS DE LA PLANIFICATION TERRITORIALE

Notion de planification

Il s’agit d’une planification temporelle (planifier l’avenir) versus projection spatiale (le plan au sens strict) : comment ça se rejoint dans les documents d’urbanisme.

Une planification normative versus planification stratégique (comment, quand…)

Il y a des relations entre les documents : SRADDET    _     SCOT   _   PLU/PLUi   _   PLH   _   PCAET   _Plan de mobilités (anciennement PDU)   _ SDAGE/SAGE

Trois niveaux d’opposabilité : du plus contraignant au moins contraignant 

  • Conformité: impose la retranscription à l’identique de la règle, son respect à la lettre (permis de construire/PLU-PLUi)
  • Compatibilité: implique de respecter l’esprit de la règle (PLU/SCOT)
  • Prise en compte: induit de ne pas s’écarter de la règle (SCOT/ prise en compte du SRADDET et compatible avec ses règles).

 

  • VILLE DURABLE

En 2000 apparait la ville durable avec des labels comme « éco-quartiers » surtout dans les villes des pays du Nord.

Puis au-delà du développement durable on assiste à la TRANSITION URBAINE avec la récupération des matériaux, sites, les circuits courts.

  • LA SMART CITY pour le meilleur… ou pour le pire ?

C’est l’évolution prévue pour les prochaines années : la ville connectée La ville intelligente est un nouveau concept de développement urbain. Il s’agit d’améliorer la qualité de vie des citadins en rendant la ville plus adaptative et efficace, à l’aide de nouvelles technologies qui s’appuient sur un écosystème d’objets et de services. Le périmètre couvrant ce nouveau mode de gestion des villes inclut notamment : infrastructures publiques (bâtiments, mobiliers urbains, domotique, etc.), réseaux (eau, électricité, gaz, télécoms) ; transports (transports publics, routes et voitures intelligentes, covoiturage, mobilités dites douces – à vélo, à pied, etc.) ; les e-services et e-administrations. Le meilleur : l’aide à la régulation, le pire : le contrôle de tous par l’Intelligence artificielle.

L’expérience de la Chine montre les limites et dérives possibles de ce système.

  • L’EVOLUTION DE LA VILLE

Avec le développement du télétravail : penser les anciens bureaux à reconvertir pour arriver à des cœurs de ville sans voiture (Avignon, Gand…) de – en – d’émission de gaz…

Se pose la question du commerce : comment va-t-il évoluer ?

La question des transports : comment densifier les transports ? un réseau de transports public en densifiant le logement autour des tramways pour créer du flux et être rentable et amener les habitants aux hôpitaux, universités… ? cela pose aussi un problème de coût : qui paie : l’usager, le citoyen, les entreprises ?

Quid des espaces péri-urbains qui eux, ne sont pas densifiés avec la métropole et qui n’ont pas de densité ?

  1. AGIR SUR LES TERRITOIRES : LA PLANIFICATION UN SUJET EMINEMMENT COMPLEXE

 

  • LA STRATIFICATION DES ACTEURS : DE L’EUROPE AU LOCAL
  • L’Europe donne les directives (exemple : directive-cadre sur la protection des sols)

Qui sont ensuite déclinées en loi par les Etats (exemple : loi climat résilience)

  • Qui s’appliquent aux régions dont les pouvoirs sont maintenant renforcés pour l’application et la mise en œuvre au niveau des transports, du développement rural et urbain, la voirie, l’environnement,
  • Les départements (maillon dont le pouvoir s’affaiblit), quel est l’avenir des départements depuis la dernière réforme régionale ?
  • Les intercommunalités qui ont un pouvoir renforcé (exemple la MEL -métropole Européenne de Lille, (avec ses cadres : SCOT, PLUi, PLH, P.Mob…).

Il a été impossible de faire des fusions de communes en France contrairement aux autres pays. L’intercommunalité à la française se présente alors sous la forme d’une confédération de communes, (contrairement aux énormes métropoles d’autres pays). Reste un échelon à taille humaine qui semble plus intéressant sur le plan sociétal.

  • Les communes qui appliquent un dialogue avec le niveau intercommunal.

Quel avenir pour les communes ? La commune : tout la dépasse, les regroupements sont donc nécessaires, elle reste pourtant un échelon très important sur le plan social et humain…

 

  • LA MULTIPLICATION DES OUTILS

Ils se déclinent en 3 dimensions :

  • Politique pour tout ce qui est stratégie, orientation, décision
  • Juridique pour la consolidation des procédures à respecter
  • Technique avec l’appel à des personnels spécifiques (métier de l’urbanisme et de l’aménagement).

 

Le Schéma Directeur d’Aménagement Urbain est un outil de planification urbaine qui dresse, pour un horizon temporel défini, généralement 25 ans, les grandes lignes du développement intégré des agglomérations urbaines et leurs zones d’influence directe :

« Toute agglomération de plus de 10.000 habitants doit faire l’objet d’un schéma directeur ou être incluse dans un tel schéma…. Le schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme est élaboré conjointement par les services de l’Etat et les communes intéressées ou, le cas échéant, les établissements publics groupant lesdites communes et ayant compétence en matière d’urbanisme ».

 

Avant il existait un schéma directeur mais qui manquait de cohérence et d’articulation. En 2000 le SCOT est mis en place (Schéma de Cohérence Territoriale)

Schéma : fixe les orientations générales d’organisation de l’espace et détermine les grands équilibres entre espaces urbanisés, naturels, agricoles

Cohérence : articule l’ensemble des politiques sectorielles en matière d’urbanisme, d’habitat, d’environnement, d’économie, de déplacements et d’équipements commerciaux,

Territoriale : dessine un projet de territoire partagé (vision à 15-20 ans) à une échelle supra-communautaire (bassin de vie) : le territoire est un bassin de vie.

 

Constat : La consommation d’espaces et l’artificialisation sont préjudiciables à la biodiversité, au climat et à la vie terrestre en général :

  • Accélération de la perte de biodiversité
  • Réchauffement climatique
  • Amplification des risques d’inondations
  • Réduction de la capacité des terres agricoles à nous nourrir
  • Accroissement des dépenses liées aux réseaux
  • Amplification de la fracture territoriale

 

L’usage des sols en France : Dans une approche synthétique, trois types d’occupation des sols peuvent être distinguées :

  • Les terres agricoles 51%
  • Les sols artificialisés 10%
  • Les espaces naturels et forestiers : sols non soumis directement aux pressions anthropiques comme les zones boisées, les zones humides, ou encore les surfaces en eau 39%

 

  1. LA PÉVÈLE DANS L’ESPACE MÉTROPOLITAIN

 

Le SCOT 2017 la rattache à la métropole lilloise. Depuis 2018, via un partenariat pluriannuel, l’agence (ADULM) accompagne la Pévèle Carembault dans sa réflexion intercommunale et participe depuis décembre 2021 à l’élaboration de son PLUi.

Dans le cadre de la phase diagnostic, une série d’ateliers coorganisés par la Pévèle Carembault et l’Agence a permis aux 38 communes de débattre des leviers d’actions à mettre en œuvre dans le futur PLUi (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal) pour répondre notamment aux enjeux d’habitat, d’aménagement économique et de stratégie foncière, en prenant pleinement en compte les récents objectifs de la loi Climat & Résilience.

On constate aisément la cuvette d’argile qui se situe entre la côte et la Belgique et son ondulation dans le Mélantois. C’est un territoire qui a un modèle de cité diffuse : l’urbain est un peu partout. Il y a beaucoup de salariés et l’agriculture est en baisse. Le mode de vie est périurbain mais le cadre paysager est rural.

La Pévèle est un espace de transition entre différents espaces : Douaisis, Valenciennois, la Belgique…

 

  1. LES GRANDS SUJETS DE DEMAIN (donc d’aujourd’hui) ici et ailleurs

 

ZAN = Zéro artificialisation nette : fin de l’extension urbaine

= Maintien d’une agriculture diversifiée de proximité urbaine,

= Respect de la qualité de l’environnement (ressource en eau, air…) de la biodiversité,

= Adaptation au changement climatique

 Conséquences sur l’habitat (densification), les transports (électrification, mobilités douces, transports publics – difficiles à organiser en espace peu dense)

Le PLUi « ZAN » ZAN (zéro artificialisation nette) est en cours de rédaction pour la Pévèle. La loi a forcé les Communautés de Communes à avancer sur ces dossiers de l’usage des sols :

  • Le développement des « Airbnb » à faire reculer avec des lois plus restrictives,
  • Densifier l’habitat : les maisons individuelles vont diminuer au profit des bâtiments collectifs plus compacts pour préserver la terre agricole (terre nourricière).

 

  1. SUJETS LOCAUX SPECIFIQUES

 

  • Réaménagement de la friche Agfa-Gevaert à Pont-à-Marcq
  • L’aéroport de Lesquin qui veut se moderniser : c’est un petit aéroport européen en cours de modernisation. Un point à prendre en compte : l’électrification des avions qui devrait diminuer les nuisances.
  • La valorisation du linéaire Villeneuve d’Ascq-Orchies : l’ancienne ligne de chemin de fer entre Ascq et Orchies serait difficile à retrouver si on la perdait : A réfléchir sur le mode de locomotion à y installer : bus, piste cyclable, autre…

 

Compte-rendu réalisé le 28/03/24

Les documents sont tirés de Wikipédia